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Salé Sucré
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10 décembre 2007

Claude...

La journée de samedi valait vraiment la peine de re-signer pour une nouvelle brève extra-culinaire…

Le carton d’invitation était, depuis le début de l’exposition, aimanté sur le frigo… C’était la dernière journée pour faire connaissance avec la pétrifiante (mais Ô combien fascinante !) femme aux cheveux de serpents qui ornait le fly.

10h pétantes, nous avons quitté Arras direction Bruxelles pour arriver, 1h30 plus tard,  à l’entrée de cette ville où, paraît-il, certains autres samedi, on se fait chahuter sa voiture…
C’est donc conditionnés et cadenassés que l’on a remonté ce que les bruxellois appellent le Ring (entendez l'autoroute servant de boulevard périphérique à la ville). Les doigts dans le nez, nous nous sommes garés au sixième niveau d’un des nombreux parkings souterrains de la ville et malgré l’absence de GPS, nous nous sommes retrouvés comme par miracle à deux pas de la galerie.
Il nous fallait encore patienter jusque 13h avant de pouvoir découvrir l’œuvre ce celui que nous ne connaissions pas encore.

Les 13h furent copieusement entamées et c’est à 15h30 passées que nous sommes arrivés devant la galerie, joyeux et chantants, la jolie petite femme, l’Empereur et le Grand Prince…. pour lui serrer la pince... (et nous serions bien revenus lundi... mais Claude est parti !).

Même en l’absence du Médoc 2004, je reste convaincue que les quelques 35 toiles exposées ce samedi là me seraient apparues tout aussi magiques.

Rares sont les peintres qui m’ont autant touchée...
Son univers empreint d’un réalisme sidérant et sa vision allant au-delà d’un pessimisme évident tranchent merveilleusement avec une féérie et une poésie mises en lumière de façon si douce et si spectaculaire que même la plus sordide représentation prend sous son délicat pinceau une douceur aussi tendre que ne le sont ses camaïeux de verts - jungle ou de bleus - norvégiens.

J’ai pu « voler » celle dont un chanceux aura peut être la tête...

Vous avez dit morbide… je dirais fascinante…

Et je me serais métamorpho-médusée pour pouvoir l’emmener…

M_duse

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